Cercle Brizeux

Lorient

Préoccupés par la lente disparition de la culture bretonne, quelques pionniers se regroupent dès 1936 autour de Jean Dupuis, directeur d’école à Lanester, et de Mlle Argouarc’h. Ils y apprennent le breton, la danse et le chant à Lorient. Notre ville paie un lourd tribut lors de la Seconde Guerre Mondiale. En effet, Lorient est entièrement détruite sous les bombes. Il n’est pas facile de s’affirmer breton dans l’après-guerre. Pourtant, nos pionniers se regroupent à nouveau. Dès 1948, ils choisissent de rendre hommage à Auguste Brizeux, poète du XIXe siècle né à Lorient et ardent défenseur de la langue et de la culture bretonne. Le Cercle Brizeux est né. Plus d’un demi-siècle après, plusieurs générations ont maintenu et renforcé l’esprit d’origine. Le Cercle est de toutes les initiatives pour défendre, diffuser et promouvoir la culture bretonne en pays de Lorient.

Les membres du Cercle perpétuent au fil des ans la tradition Bretonne tout en gardant une part de modernité. Danseurs, musiciens et chanteurs (du groupe Imleh) présentent un spectacle chorégraphique dans le caractère authentique de la tradition bretonne, toujours vivante.

Pays de Lorient

※ Découvrir ce terroir sur Heritaj

danseurs

musiciens

Infos pratiques

Sections

Groupe spectacle
École de danse
Danse loisirs : pour les adultes qui souhaitent simplement apprendre à danser, sans prendre part aux spectacles

En savoir plus

https://www.cercleceltiquebrizeux.bzh

Le cercle de Brizeux sur scène !

Spectacle 2023

L’Américain

Lorient 1935.
L’usine Michelin de Miltown près de New York a déjà fermé depuis cinq ans, mais les rêves de dollars, de logements avec l’eau courante, l’électricité, le chauffage et le parquet ciré sont dans la tête de nombreuses familles bretonnes.
Il faut dire qu’en Bretagne la vie est dure et le travail est rare, alors la ruée vers le dollar continue et il est coutume de dire que sur chaque vague de l’Atlantique il y a un breton.
On ne travaille plus dans le pneu, mais dans les hôtels et les restaurants new-yorkais, les usines de soieries, la métallurgie, il y a même des bretons qui construisent des gratte-ciel. Mais à Lorient comme partout ailleurs, il y a des exceptions, et ce n’est pas toujours l’attrait du dollar qui pousse le Breton à devenir l’Américain.