Faltaziañ 2024

Vous penserez Clisson comme carrefour entre le Poitou, l’Anjou et la Bretagne, Olivier de Clisson Connétable de France ou Clisson l’italienne. Ce serait sans compter sur Clisson, la capitale des musiques extrêmes. C’est ce festival annuel que nous souhaitions saluer dans notre suite Dans’n diaoul, la danse du diable. Cela peut paraître aux antipodes de nos pratiques associatives au sein du cercle celtique Olivier de Clisson, où nous travaillons à la conservation et à la transmission du patrimoine local vivant. Et pourtant, que de commun ! Nos pratiques longtemps associées par l’Eglise à des usages contrevenant aux bonnes moeurs. Dans’n dioul, c’est la rencontre, sur un même territoire, entre deux époques, deux cultures réunies pour partager le plaisir de la danse, de la musique, et célébrer la joie de vivre.

C’hoarioù (Jeux), c’est la rencontre entre la danse contemporaine, la musique du compositeur belge Win Mertens et des mouvements inspirés de la danse bretonne.
C’hoarioù c’est une expression ludique de dégustation de l’espace.
Les corps maladroits encore verts, naïfs ou timides, explorent des émotions éphémères dans cet espace de jeu par envie de se connecter et de s’ouvrir au monde.

Unnek est un collectif de jeunes de la fédération Kenleur Loire de Bretagne qui se sont lancé dans l’aventure : se présenter à Faltaziañ.
Création du danseur et chorégraphe Josias Torres Galindo qui en dirige la réalisation.

La Traversée est un voyage au coeur du Bas-Léon. Sur un quai, des individus se préparent à l’embarquement vers une terre inconnue. Ils plongeront dans les éléments et seront chahutés, balancés, hypnotisés, envoûtés. Le groupe doit rester soudé et former une communauté.
Traversée du Bas-Léon ou traversée du monde ? À chacun son interprétation.

Dañserien Bro Klegereg s’associe à Pascal Lamour pour former le collectif ANDON. Une vingtaine de danseurs, des mannequins, un musicien et ses machines forment ce collectif ANDON. L’eau source de vie, l’eau que l’on contraint, dont on utilise la force et les propriétés mécaniques, l’eau que l’on use, dont on abuse, l’eau source de mort mais toujours source de croyances et de spiritualité, l’eau chemin de vie. Le vêtement breton fait par habitude partie intégrante de nos spectacles. L’industrie textile est elle-même grande consommatrice d’eau. Le vêtement est ornement, il marque et communique sur les étapes de la vie, il préserve notre intimité, nous protège et nous contraint. Les danseurs ne porteront pas de costumes traditionnels, il sera présenté par des mannequins qui illustreront le propos. La danse traditionnelle très codifiée sera au cœur du spectacle, jouant avec les codes, la danse se veut ici illustratrice.