Le film “Et en plus ils dansent !” est une prise de parole, un besoin d’affirmer qu’être soi est possible. Parce qu’en 2023, il n’est toujours pas facile, évident, normal, d’être homosexuel.
Quatre personnes osent parler publiquement pour la première fois, pour dénoncer mais aussi pour raconter la solidarité et le soutien qu’ils ont éprouvés dans ce milieu si particulier qui les a accueillis, les cercles celtiques.
- Samedi 8 avril à 17h00 au cinéma Le Club, Douarnenez
- Dimanche 9 avril à 18h00 au cinéma Le Katorza, Quimper
- Lundi 10 avril à 17h00 au cinéma Le Rex, Pontivy
- Jeudi 13 avril à 19h00 à la salle Ar Sterenn, Châteauneuf-du-Faou
- Dimanche 16 avril au Palais des Arts de Vannes dans le cadre du Tradi’deiz à 11h30 et 20h15
Nous sommes fiers d’apporter notre soutien à cet excellent film qui met en scène 4 personnages treès proches de Kenleur : Tristan Gloaguen, Jonathan Le Guennec, Pascal Jaouen et Gildas Sergent.
Réalisateurs : Kenan an Habask et Thierry Salvert.
Productrice : Laurence Ansquer.
“C’est l’histoire d’un paradoxe. En Bretagne, le milieu des cercles celtiques renvoie une image surannée et conservatrice. Pourtant des hommes homosexuels ont trouvé dans ces groupes de danse un espace d’accueil, un refuge. Et ce depuis des décennies.
Le film va à la rencontre de 4 des leurs, qui ont osé affirmer leur singularité grâce à la tolérance qui existe dans cet univers. Cela leur a donné des ailes pour créer, transmettre, s’affirmer. Ou tout simplement vivre leur vie.
L’identité sexuelle questionne notre société et devient un enjeu dans l’éducation des nouvelles générations. Si, bien souvent, les jeunes sont plus tolérants, les actes homophobes augmentent.
Le sentiment de rejet de l’homosexualité pousse encore trop de personnes au suicide.
C’est même la deuxième cause de mortalité chez les jeunes hommes entre 16 et 25 ans.
Les cercles celtiques ont certainement permis d’en sauver. Il nous a donc paru intéressant d’aller à leur rencontre. Contrairement aux clubs de foot et aux bagadoù, surtout en milieu rural, le cercle celtique était le seul endroit possible pour des jeunes hommes
esseulés par leur différence.
Cette partie sensible et intime de leur vie, les personnages du film en parlent, pour la plupart, pour la première fois publiquement. Ils se rejoignent sur le fait qu’il est temps de parler, aujourd’hui.”